Wellington

On quitte la région de Taranaki pour le sud de l’île. Nous passerons donc la journée à rouler, car c’est long et il n’y a pas tellement d’arrêt sur la route. On finira au cap Palliser, pour voir les Putangirua Pinnacles, des formations rocheuses ressemblant aux pyramides d’Euseignes au Valais.

Une petite promenade jusqu’aux Pinnacles

No comment…

La nuit est claire…

Le lendemain, en route pour Wellington et visite du musée Te Papa, présentant toute l’histoire des Maoris et de la NZ. Ce musée mérite bien trois jour de visite tellement c’est grand, mais nous n’y serons que quelques heures…

Les kiwis se livrent à une bataille contre les turcs durant la première guerre mondiale

On passe la fin de l’après-midi sur internet et dormons proche de la ville avant de prendre le ferry pour l’île du sud.

On voit déjà l’île du sud en allant dormir sur la plage de Wellington

Taranaki

Ayant prévu 2 semaines par île, nous sommes un peu en avance et ne savons pas trop si prolonger notre séjour au nord ou filer directement au sud. On décidera finalement de rester au nord et d’aller voir la montagne que l’on voyait à l’horizon lors de notre randonnée au Tongariro.

Pour rejoindre le mont Taranaki, nous empruntons la Forgotten World Highway, une route sinueuse qui traverse un paysage qui rappelle la Vallée enchantée de Petit pied ou un truc du genre. La route étant relativement longue et épuisante à conduire, nous nous arrêtons pour la nuit au milieu de nulle part, complètement isolés. Dans ce décors, nous sachant à des km de la civilisation, on flippe un peu… mais la nuit se passe finalement très bien.

Une nuit au bout du monde…

Le lendemain, on continue la route pour passer un petit moment à l’étranger: nous séjournons 2 heures dans la très sérieuse République de Whangamomona, un village figé dans le temps, n’ayant pas survécu à la suprématie du camion (Whangamomona était un centre régional pour le commerce agricole, mais aujourd’hui les paysans traitent directement avec les villes alentours).

La poste

L’ancienne banque

Sabag version Whangamomonaise

C’est le bout du monde

On arrive enfin à Stratford, puis montons le versant est du mont Taranaki. Nous passons à l’I-Site (office du tourisme kiwi) et rencontrons une femme absolument géniale, complètement enthousiaste et très pointue dans les conseils qu’elle donne. On visite les Dawson Falls pour ce qui nous reste d’après-midi.

Notre camp de base, avec le Fanthams Peak à gauche

Le lendemain, nous escaladons le Fanthams Peak, le petit frère du Taranaki. Nous démarrons la marche alors que le sommet est dans les nuages. C’est 1’000m de dénivelé sur 5km, d’abord tranquillement dans une forêt puis, lorsque la végétation devient plus rare, des escaliers en bois. Les 300 derniers mètres sont par contre une horreur: c’est un champ de petit cailloux volcaniques, sans substrat ni plante, et tous les 2 pas on redescend d’un… On mettra plus d’une heure et demi pour ce dernier bout, mais nous arrivons fiers de l’effort consenti et surtout récompensés par un ciel complètement dégagé!

La forêt du début

Les escaliers de la mort (1’880 marches)

Ça monte à peine…

Au sommet, nous rencontrons 2 femmes maories avec qui nous sympathisons. L’une d’elle est tatouée autour de la bouche et arbore 2 balles de cotons qu’elle fait tourner autour d’elle en chantant. Elle nous fait une démo, c’est très beau, d’autant plus dans ce décors!

Une belle rencontre!

La descente est bien plus rapide, mais nous terminons les genoux en compote! Arrivés en bas, nous roulons encore jusqu’à la côte nord et dormons à Waitara. Le lendemain, petite pause urbaine à New Plymouth, visite du musée de l’artiste kiwi Len Lye, une réalisation architecturale intéressante et une expo assez bien aussi.

Le musée Len Lye

On passera ensuite l’après-midi dans le café attenant, entre pâtisserie et blog. En fin d’après-midi, on se met en route pour le cap ouest et son phare. Nous dormirons à son pied, au bord de la plage 😉

Le phare du cap ouest

Rotorua

Nous voici de retour en ville, mais cette fois en pleine géothermie active. Nous commençons par Te Puia, un site sacré pour les Maoris, qu’ils ont aménagé en éco-musée. On nous y présente la relation de ce peuple autochtone avec la géothermie, de la cuisson à la douche, ainsi que quelques formes d’artisanat. Notre guide est un Maori originaire du lieu, plein d’énergie et probablement gay 😉 Il est trop top!

Le site géothermique de Te Puia

Notre guide maori à côté d’un four géothermique plein d’agneau…

On visite ensuite le bois de Redwood, une plantation d’arbres importés par les Anglais. Elle est aujourd’hui complètement sauvage et les pins rouges sont immenses!

Le bois de Redwood

Nous passerons ensuite la nuit à proximité d’un lac bleu, que nous borderons au réveil avant de rejoindre à nouveau Rotorua pour un spa géothermique. Que du bonheur!

La terrasse de notre maison… au bord du lac bleu

Le tour du lac bleu

Ça fait tellement du bien!

Avec vue sur le lac Rotorua

Nous continuons ensuite notre route vers Taupo, avec une halte à Wai-O-Tapu, un must see de la géothermie kiwi. Et effectivement c’est magnifique, avec des eaux de toutes les couleurs, des fumerolles et des terrasses…

La piscine de champagne, car l’eau pétille

Un lac qui passe du jaune au vert en fonction de la température…

Nous terminons la journée à proximité des Huka Falls, que nous visiterons le lendemain.

Hobbiton i Waitomo

Nous nous levons pas trop tôt, effectuons notre première vidange des eaux grises (évier) et remplissage de l’eau potable de notre véhicule, puis nous rendons à Matamata pour réserver notre visite guidée de Hobbiton, le lieu de tournage du Seigneur des Anneaux et du Hobbit.

Quelques restes du début du siècle à Matamata

Avec du théâtre même

Le bus qui nous emmène de la ville au site nous propose une petite présentation de la région, avant et après le passage de Peter Jackson. Une fois sur place, nous découvrons ce décors de cinéma construit 2 fois (une première version provisoire pour le Seigneur des Anneaux, démontée après le tournage, puis une seconde version en dur, pour la trilogie du Hobbit et les touristes que nous sommes). Bien que moyennement passionnés par le film, notre guide rend la visite très intéressante en racontant bien les petites astuces utilisées par l’équipe du film pour rendre le décors plus crédible!

La maison de Bilbo

Qui c’est le Hobbit, qui c’est Gandalf?

Echelle 40%

Ma coupe de cheveux ressemble bientôt à un orc

Une bière à l’auberge du Dragon vert

Les diverses demeures sont construites à différentes échelles pour permettre de filmer les hobbits (échelle 100%, le hobbit entre sans problème par la porte), ou Gandalf (échelle 60%, il se cogne la tête partout). Tout est neuf mais doit paraître vieux, donc il faut donner de la patine à du bois fraîchement tailler, le couvrir de mousse, etc. L’arbre majestueux sur la maison de Bilbo Baggins est filmer d’abord dans le Seigneur des Anneaux, mais il doit être 60 ans plus jeune dans le Hobbit, tourner postérieurement: ils ont donc rasé l’arbre pour le remplacer par un arbre d’acier et de feuilles artificielles…

Bref, c’était un moment fort intéressant, durant lequel nous avons beaucoup pensé à nos 2 fans respectifs, Jo et Ferran 😉

On termine la journée près de Waitomo, célèbre pour ses grottes et ses vers luisants. Le lendemain donc, on commence par la Bushwalk, car notre visite des grottes ne peut se faire avant 13h. Et nous ne sommes pas mécontents de ce contre-temps, car la balade en vaut vraiment la peine. La forêt semble préhistorique, avec fougères, mousse sur les tronc et au sol. C’est un endroit particulier.

Bushwalk à Waitomo

Après un repas très local (un burger et des frites), on part avec notre guide pour les grottes. D’abord un peu surpris par sa mollesse (on craint de s’endormir, tellement il manque d’énergie dans la voix), celui-ci s’avère très sympa (toujours aussi mou, mais sympa)! On visite donc une grotte dont le plafond est recouvert de vers luisants. Ils attirent ainsi des insectes qu’ils piègent dans des sortes de toiles d’araignées suspendues. C’est très beau mais inphotographiable… (voir http://www.glowworm.co.nz)

En route pour la spéléo

On enchaîne ensuite avec une grotte beaucoup plus conventionnelle, mais c’est sympa quand même.

Waitomo Cave

On profitera de la fin de l’après-midi pour nous rapprocher de Rotorua, notre prochaine destination. On trouvera un endroit idyllique, que nous garderons pour nous tout seuls… c’est un peu bizarre de se savoir si isolé dans notre campervan…

Le réveil de l’ours 😉

C’est pas moche comme endroit

Mais on est tout seuls

Auckland

Après une semaine dans les climatisations de Singapour, voici la ville où la clim est aussi dehors 😉 Ça fait du bien de retrouver un climat plus frais, même si les habits sont au fond du sac.

On arrive à l’aéroport vers 23h et logeons à l’hôtel Ibis juste en face (wooaaw… mais c’est pratique). Le lendemain, on se rend au centre ville, où nous prenons une chambre dans une guesthouse. Nous nous rendons au Mont Eden, l’un des innombrables cratères qui parsèment la ville et d’où nous profitons d’une vue imprenable.

Sur le flanc du Mont Eden

Le panorama

On visite ensuite le Musée du mémorial de guerre d’Auckland, qui présente un peu tous les aspects de la Nouvelle-Zélande, des Maoris aux sciences naturelles en passant par l’activité géothermique et volcanique. On tente la visite guidée, inspirés par nos expériences de Singapour, mais sommes tellement déçus que nous quittons le groupe et visitons le musée par nous-mêmes.

Tuya, palmiers et herbe… une végétation pour le moins hétéroclite

Le mémorial des soldats tombés durant la guerre

Si nous dînons très bien dans un café, nous découvrons la cuisine légendaire du pays le soir: c’est gras et grossier… 😉

Le café Eden, un must!

Le lendemain, nous prenons possession de notre nouvelle maison, que Nathan, le sympathique propriétaire nous explique gentiment. Un tour d’essai autour de l’îlot et nous voilà prêts au départ. On renonce à partir dans le nord, craignant de devoir courir pour visiter le reste. En route donc pour la péninsule de Coromandel, à l’est.