Kampot

Nous prenons donc le bateau sur l’île de Koh Rong Sanloem, puis un van jusqu’à Kampot, capitale du poivre et des marais salants. La gérante du Huba-Huba nous a recommandé un hôtel avec de chouettes bungalows un peu au nord de la ville. Nous prenons donc un tuk-tuk pour nous y rendre. L’endroit est effectivement charmant, bien que très simple, avec un WC/douche au niveau du sol et la chambre construite en bois à l’étage.

Après une douche, d’eau douce tant attendue, on traîne un peu sur la terrasse du restaurant, on loue une moto pour pouvoir naviguer dans la région et nous rendons en fin d’après-midi dans un restaurant recommandé par notre guide et par le Huba-Huba. Le Greenhouse est plus haut sur la rivière et bénéficie d’une terrasse avec vue splendide sur les montagnes alentours. En plus, la météo mitigée nous offre un ciel très beau aussi. Et surtout, la bouffe est excellente, tout au poivre bien évidemment – du plat au dessert en passant par les boissons!

La terrasse du Greenhouse et le cocktail gingembre, lime et poivre vert…

Le lendemain, nous allons direction Kep, entrevoyons quelques annonces pour des plantations de poivre et des marais salants et commençons notre journée par un tour dans le parc national de Kep. Bien qu’il ne recelle pas de curiosité particulière, c’est un énorme plaisir que de marcher tranquillement sur un chemin balisé dans la forêt.

Ça ferait une bonne saucisse, il mesure bien 4cm de diamètre

Le figuier géant du parc national

Nous terminons la boucle vers midi et nous rendons au marché pour manger la spécialité de Kep: le crâbe au poivre de Kampot. Une Allemande nous éclaire toutefois sur la marche à suivre. Il faut en réalité acheter son crâbe vivant sur le quai pour 3$ les 500g, le donner à un cuisinier qui les coupe en deux encore vivants et les prépare pour 1.5$ et finalement acheter le riz un peu plus loin pour 0.25$… C’est marrant de refaire des “courses” et le résultat est effectivement tendre et délicieux!

La dernière minute du crabe de Kep

Le futur environnement du crabe… dans la casserolle

On quitte finalement le marché sous un horizon bien menaçant et préférons donc rentrer avant que le déluge n’arrive. Sauf qu’il arrive trop tôt, mais juste à côté de nous 😉 nous sommes donc épargnés et nous rendons dans l’un des marais salants, malheureusement déjà “récolté” et il ne reste donc que des bassins d’eau brune. Mais les stocks qui débordent sont drôles à voir.

Un champs de sel

Le grenier à sel, un peu trop plein

L’ensemble à perte de vue

Finalement retour sur Kampot, où nous prendrons le pire souper de notre voyage dans un resto chinois bien noté – par des gens qui n’ont jamais mangé en Chine visiblement. Le lendemain, un peu de farniente again (on s’y habitue vite), et repas au Greenhouse à nouveau, c’est trop bon!

Un mur d’eau s’avance devant la terrasse…

Finalement on achète notre billet pour Phnom Penh pour le lendemain.

Siem Reap i Angkor Wat

Arrivem a Siem Reap a mitga tarda cansats amb un sol espatarrant. Superem la horda de tuk-tuks quan baixem del bus (ens acostumem ràpid a tant de tuk-tuk que et crida i ens ho prenem de bon humor) i caminem fins al nostre hotel. Arribem baldats de tanta calor i de la nostra visita a banlung on haviem tingut una experiència única, però no haviem dormit gaire. El que ens queda del dia el passem a prop de l’hotel dins d’un cafè molt agradable que hi ha prop i preparem la visita als temples d’Angkor de l’endemà. Ens fa una mica de pal, ja que estem cansats i demà ens hem d’aixecar molt d’hora. Per donar-li un toc especial a la visita decidim que la farem en tàndem (bicicleta per a dues persones), però ens saltem la sortida del sol, necessitem les hores de son.

A les 6:30 del matí del dia següent ja estem a sobre del nostre tandem conduint pels carrers de Siem Reap. Hem fet bé de renunciar a la foto d’Angkor Wat a l’alba, el cel està enuvolat i no es veu el sol (ole ole!!). A més tindrem un dia menys calorós que ahir i perfecte per la bici (ole ole again!!). El nostre objectiu del dia és fer els temples del circuit principal, que ells anomenen circuit petit.

La primera parada és per comprar les entrades de un dia del recinte (37$ O_O per cap). No hi ha cua i tot rutlla ràpidament: ens fan una foto, imprimeixen els bitllets i llestos! A pedalejar! Cal dir que cada local que ens creuem ens mira com si mai hagués vist un tandem i es riu. Inclús els conductors de tuk-tuk ens fan comentaris :P.

Primera parada: Angkor Wat. Representa que es el temple més maco, símbol de cambodja i tal… a nosaltres no ens ha matat. A Math li pesa la manca de son i la mala restauració dels temples i està una mica de males.

Angkor Wat

No ens entretenim gaire i passem a la següent destinació: el Ta Phrom, temple on es van rodar escenes de la pel·lícula de Tom Raider. Bé, de fet pel camí ens anem parant a altres temples més petits que ens agraden força (a mi, pq Math ho troba tot lleig).

Sur notre beau tandem

Ta Phrom, les fromagers (l’arbre) disloquent les ruines

Porte de la Victoire

Ens hi estem tot el matí visitant les ruines dels temples i bona part del migdia. Poc abans de dinar Mathieu es posa de millor humor i comença a gaudir de la visita.

Baphuon

Baphuon, pas tout à fait adapté à mon gabarit

Bayon, le temple aux multiples visages

Visitem temples fins les 15 de la tarda i després tornem pedalejant cap a Siem Reap a descansar.

L’endemà ens el prenem de relax i organitzem una mica la resta del viatge. Gaudim dels restaurants i cafès agradables que ofereix la ciutat, fem rentadora i comprem un bitllet de bus de nit per anar a Sihanoukville des d’on surten els baixells per les illes. Com que tenim encara un dia més en aquesta ciutat decidim anar al museu d’Angkor Wat on creiem que ens donarà una visió més global dels temples i la cultura khmer. Doncs no. Gran decepció. El museu no val la pena. Potser amb audio guia millora la cosa, però els panells explicatius del museu no són gaire clars ni entenedors. Francament una visita aburrida i llarga. Tornem a l’hotel i esperem que ens vinguin a buscar pel nostre bus-hotel, on farem el viatge estirats en llitera 😀

Pak Chong i Khao Yai

Comme on a beaucoup aimé la tranquillité de Ko Kut, on décide de dévier un peu notre itinéraire dans le Nord-Est de la Thaïlande, région moins touristique et connue pour ses parcs nationaux. Khao Yai est proche d’Ayutthaya et constitue notre première expérience de randonnée thaïe.

On prend donc le train pour Pak Chong, ville la plus proche de l’entrée du parc, et rencontrons 2 Australiennes très sympas à la gare, toutes aussi paumées que nous pour ce qui est de se rendre au parc. On finit, après quelques hésitations et demandes de renseignements, par prendre un songthaew, sorte de taxi collectif XXL.

Arrivés au camping du parc après une heure de route, on loue le matos et nous installons (merci Dim et Jo pour les vacances en Sardaigne, quelques bons souvenirs qui reviennent!). Il nous reste l’après-midi et nous partons à travers la forêt voir une cascade.

Khao Yai, cascade de Haew Suwat

Soirée au camping, avec les Australiennes et un Français rencontré l’après-midi. On apprend que l’auto-stop est de mise à l’intérieur du parc et qu’un bus relie l’entrée du parc à Pak Chong pour 10 fois moins cher que notre songthaew.

Le lendemain, on marche dans le parc, entre les singes, les tortues, les serpents et, dans le lointain, le cri d’un éléphant sauvage. On rencontre d’ailleurs une Française, membre d’une ONG qui a développé un logiciel de reconnaissance faciale pour éléphants, histoire de pouvoir les pister sans leur mettre un émetteur.

Khao Yai, trail #5

Khao Yai, tour d’observation

Le retour du parc fut par contre plus épique… On réussit facilement à obtenir un auto-stop à l’arrière d’un pick-up pour… Pak Chong directement, quelle aubaine!

La coupe pick-up à 100km/h

Sauf qu’à l’arrivée dans les bouchons de la ville, notre conductrice décide qu’elle préfère rentrer chez elle, sans rien nous dire. Heureusement que Maps.me nous permet de savoir où nous sommes et de demander à descendre, sinon nous aurions fini à 80km de notre destination… Elle nous dépose donc au bord de l’autoroute, du mauvais côté pour notre destination. On marche donc vers la passerelle la plus proche, Neus se foule légèrement la cheville et nous faisons à nouveau du pouce. En 20 minutes on est à la gare, et nos nouveaux transporteurs nous offre même deux épis de maïs.

Le soir la douleur de la cheville de Neus se réveille et nous décidons de tenter tout de même de rejoindre Khon Kaen le lendemain matin, car notre hôtel est tout pourri. Ce dernier est par contre juste à côté de la gare et Neus y traîne sa patte tant bien que mal.