Auckland

Après une semaine dans les climatisations de Singapour, voici la ville où la clim est aussi dehors 😉 Ça fait du bien de retrouver un climat plus frais, même si les habits sont au fond du sac.

On arrive à l’aéroport vers 23h et logeons à l’hôtel Ibis juste en face (wooaaw… mais c’est pratique). Le lendemain, on se rend au centre ville, où nous prenons une chambre dans une guesthouse. Nous nous rendons au Mont Eden, l’un des innombrables cratères qui parsèment la ville et d’où nous profitons d’une vue imprenable.

Sur le flanc du Mont Eden

Le panorama

On visite ensuite le Musée du mémorial de guerre d’Auckland, qui présente un peu tous les aspects de la Nouvelle-Zélande, des Maoris aux sciences naturelles en passant par l’activité géothermique et volcanique. On tente la visite guidée, inspirés par nos expériences de Singapour, mais sommes tellement déçus que nous quittons le groupe et visitons le musée par nous-mêmes.

Tuya, palmiers et herbe… une végétation pour le moins hétéroclite

Le mémorial des soldats tombés durant la guerre

Si nous dînons très bien dans un café, nous découvrons la cuisine légendaire du pays le soir: c’est gras et grossier… 😉

Le café Eden, un must!

Le lendemain, nous prenons possession de notre nouvelle maison, que Nathan, le sympathique propriétaire nous explique gentiment. Un tour d’essai autour de l’îlot et nous voilà prêts au départ. On renonce à partir dans le nord, craignant de devoir courir pour visiter le reste. En route donc pour la péninsule de Coromandel, à l’est.

Singapur

Il faut avouer qu’après 3 mois en Asie du Sud-Est, on se réjouit de retrouver la “civilisation”. S’ajoute à cela le fait que Neus connaisse 4 amies locales, qui se proposent de nous guider dans notre découverte, principalement en matière de repas (la bouffe semble essentielle à leur yeux, ce qui n’est pas pour nous déplaire).

Nous arrivons à l’aéroport en début de soirée et nous rendons en métro (ça paraît surréaliste après 3 mois de tuk-tuk) à l’hôtel que nous avions réservé, en plein quartier de Little India. Et effectivement, on se retrouve en Inde (sans pouvoir juger, faute d’y être allé…), à côté d’un centre commercial connu dans toute la ville pour être ouvert 24/24h.

Pour notre premier jour, nous nous rendons à Marina Bay, le business-centre de Singapour, à pied cette fois, histoire d’explorer un peu les quartiers intermédiaires. Après un déjeuner épique et gras dans un café indien (commander un repas indien sans connaître le pays est une aventure en soit, et le personnel avait du mal à comprendre que nous ne comprenions rien à leur menu, ni à la manière de manger), nous poursuivons notre route et tombons par hasard sur le National Design Centre, dont l’une des expos, sur l’architecture, se termine le jour même. C’est une excellente immersion dans la problématique locale, traitant du logement dans le contexte du manque de place et du logement public (les appartements appartiennent à l’Etat et la propriété est un luxe), ainsi que de l’espace public et de son usage collectif. Neus profitera aussi de la boutique du musée pour s’acheter 2 pantalons ;-). Bref, c’est top pour commencer!

On finira en milieu d’après-midi à Marina Bay, sous un ciel gris. L’endroit est à la fois fascinant, bordé d’un côté par les tours UBS et consorts, de l’autre par le fameux bateau (hôtel Marina Bay Sands), et en même temps un peu inhumain, avec un espace public qu’on essaie de faire vivre de quelques sculptures et jets d’eau, mais qui manque cruellement de qualités.

Le business-centre en toile de fond

Un bateau qui a des jambes, mais ne marche pas

Le soir, nous avons notre premier contact avec les amies de Neus en allant manger chinois avec Xiao Yun et des amis à elle. On arrive évidemment en retard, mais la soirée est géniale, bien que notre appétit soit atténué par la digestion de l’Indien du matin (c’est méga-fat en fait).

Un expat japonais qui nous fait découvrir les bières! (photo: Xiao Yun)

On termine la soirée en beauté avec le test de l’unique, du grand, et de l’interdit-dans-les-espaces-publics-tellement-ça-pue durian, un fruit assez joli en soit, mais dont l’odeur est atroce (le goût semble-t-il moins). Nous décevons malheureusement nos hôtes, car nous trouvons ça tout-à-fait sympathique, même si 4 bouchées suffisent à écoeurer.

On respire encore, même avec le sourire, avec Xiao Yun

Là, il faut y aller…

Verdict: mangue ferreuse…

Le lendemain, nous changeons d’hôtel et de monde, car nous nous rendons à Chinatown. On prend aussi le temps de faire une lessive, de parcourir le quartier et de me renseigner pour l’achat d’un nouvel appareil photo, le mien rendant gentiment l’âme.

La sortie du métro, dans un autre monde

L’hôtel, dans un quartier un peu plus chic, mais toujours chinois

Le soir, souper de nouveau avec des amis, cette fois-ci sur l’invitation de Ash, un Indien rencontré la veille et qui se propose de nous faire découvrir tout ce que l’on a pas compris le premier jour ;-). On rencontre encore plus de monde et c’est très agréable de se retrouver avec des locaux!

Le lendemain, on retourne à Marina Bay, mais cette fois-ci pour les jardins. Ils ont construit en bord de mer un jardin botanico-pédagogique énorme, dont les fameuses attractions sont les sky trees et 2 serres, l’une pour les fleurs, l’autre pour la montagne. C’est intéressant, si ce n’est qu’on aurait apprécié d’être prévenus que la serre de la montagne est… frigorifiée. Elle contient la végétation des cloud forests, à plus de 2’000m, donc à 14°C. En short, tongs et T-Shirt, c’est un peu limite.

Gardens by the Bay

Sky Trees

Une montagne artificielle sous serre

L’après-midi, nous rencontrons une Singapourienne contactée par coach-surfing, une application pour trouver des locaux afin de s’héberger, mais aussi de découvrir un lieu. C’est chouette, elle nous emmène manger dans un food-court de Chinatown, voir une expo sur les carreaux de céramique peranakan (descendants des premiers Chinois installés dans les colonies britanniques de Malacca, Penang et Singapour), se balader par le centre-ville et finalement à Marina Bay. On termine l’après-midi exténués, ayant marché un peu trop, mais ravis de notre rencontre.

Le centre d’affaire avec Es Yoon

Marina Bay, exténués

Le soir, on mange près de Marina Bay et retournons au jardin, de nuit, admirer le son-et-lumière des sky trees.

Marina Bay au crépuscule, un terrain de foot sur l’eau

 

Un son et lumière triomphale et un peu pompeux

Le lendemain, nous passons la journée avec la soeur de Xiao Yun, Shi Yun, et un ami à elle. On commence par un déjeuner typique, les kaya-toasts (à la confiture de noix de coco), puis une visite du Peranakan Museum, avec un visite guidée géniale! On enchaîne avec le Fort Canning Museum, le bunker utilisé par les Anglais au moment de leur capitulation face aux Japonais durant la seconde guerre mondiale. Une belle mise en perspective de l’Histoire que l’on apprend, vue du Pacifique.

Fort Canning avec Shi Yun et son collègue d’université

On poursuit l’après-midi dans un café de Haji Lane, une petite ruelle charmante habitée autrefois par les immigrés malais. Le soir, on retrouve Alyssa, une amie que l’on avait déjà rencontré à Londres en 2015. On fait un peu de shopping avec elle, achetons le guide pour la Nouvelle-Zélande et cherchant toujours et encore une caméra pour moi. On soupera finalement chinois avec elle.

Le lendemain, après un nuit de réflexion intense, on commence par acheter ma nouvelle caméra. C’est décidé, je reste chez Nikon et prends une full-frame :-P. On continuera un peu avec le shopping, trouvant de jolies boucles d’oreilles et un collier pour Neus. Je rentrerai ensuite à l’hôtel déballer et apprendre à utiliser mon nouveau joujou et Neus continuera le shopping ainsi qu’une exposition sur les requins.

En soirée, nous n’échappons pas au traditionnel karaoké, avec les 4 amies du début réunies, ainsi que d’autres rencontrés pour l’occasion. C’est épique, je ne sais pas dire si j’aime ça, mais c’est drôle!

Alyssa, en attendant les autres

Avec repas compris

Un duo d’enfer avec Yu Ching!

Shi Yun chante en Chinois 😉

Xiao Yun au micro

Le lendemain matin, nous partons finalement et définitivement de l’Asie pour retrouver un climat plus doux à l’autre bout de la terre.

Une dernière retrouvaille improbable à l’aéroport, avec Yu Ching et son mari

Singapour aura été une belle découverte, bien plus intéressante que ses habitants veulent bien l’avouer et surtout pleine de magnifiques moments avec eux! Merci beaucoup à Shi Yun, Xiao Yun, Alyssa et Yu Ching, ainsi que toutes celles et ceux qu’elles nous ont permis de rencontrer!

Phnom Penh

Nous voici dans la capitale. Retour au cauchemar urbain du sud-est asiatique, à tel point que nous descendrons du bus avant l’heure pour faire le dernier bout à pied, ça va plus vite et il fait moins chaud.

On pose nos affaires à l’hôtel et je me rends seul à S-21, Neus étant moyennement bien. Et voilà l’histoire la moins reluisante des Khmers, très bien mise en valeur – en horreur plutôt – au travers de la simple architecture, des quelques meubles restant, de photos trouvées dans les archives non détruites et d’un audio-guide très bien fait. La visite au casque donne de plus une sérénité supplémentaire, puisque tout le monde est silencienx.

Il n’en reste pas moins un goût amer tant l’obsénité humaine est infinie! 12’000 à 20’000 personnes ont été torturées pour des aveux absurdes avant d’être exterminées par des gamins de 13 à 20 ans (c’est plus docile et ça cogne fort). Le tout pour une utopique révolution et avec le soutien des Occidentaux. Une petite expo de quelques panneaux retrace d’ailleurs les remords d’un diplomate suédois dupé par Pol Pot et ayant probablement influencé fortement l’opinion publique et politique européenne, ayant mis en doute les paroles des réfugiés.

Les cellules individuelles

Le grillage installé pour empêcher les suicides…

Les “portes” pour surveiller les cellules

Et, au départ, une charmante cours d’école

Le lendemain, Neus se sent mieux et va à son tour visiter S-21 pendant que je tente de m’en sortir avec la location du camping car pour la Nouvelle-Zélande. Je profiterai aussi pour avancer un tout petit peu le blog ;-).

Et nous voici à la fin de notre périple sud-asiatique, ne restant plus que Singapour, ville développée à mi-chemin entre Asie et Occident.

Kampot

Nous prenons donc le bateau sur l’île de Koh Rong Sanloem, puis un van jusqu’à Kampot, capitale du poivre et des marais salants. La gérante du Huba-Huba nous a recommandé un hôtel avec de chouettes bungalows un peu au nord de la ville. Nous prenons donc un tuk-tuk pour nous y rendre. L’endroit est effectivement charmant, bien que très simple, avec un WC/douche au niveau du sol et la chambre construite en bois à l’étage.

Après une douche, d’eau douce tant attendue, on traîne un peu sur la terrasse du restaurant, on loue une moto pour pouvoir naviguer dans la région et nous rendons en fin d’après-midi dans un restaurant recommandé par notre guide et par le Huba-Huba. Le Greenhouse est plus haut sur la rivière et bénéficie d’une terrasse avec vue splendide sur les montagnes alentours. En plus, la météo mitigée nous offre un ciel très beau aussi. Et surtout, la bouffe est excellente, tout au poivre bien évidemment – du plat au dessert en passant par les boissons!

La terrasse du Greenhouse et le cocktail gingembre, lime et poivre vert…

Le lendemain, nous allons direction Kep, entrevoyons quelques annonces pour des plantations de poivre et des marais salants et commençons notre journée par un tour dans le parc national de Kep. Bien qu’il ne recelle pas de curiosité particulière, c’est un énorme plaisir que de marcher tranquillement sur un chemin balisé dans la forêt.

Ça ferait une bonne saucisse, il mesure bien 4cm de diamètre

Le figuier géant du parc national

Nous terminons la boucle vers midi et nous rendons au marché pour manger la spécialité de Kep: le crâbe au poivre de Kampot. Une Allemande nous éclaire toutefois sur la marche à suivre. Il faut en réalité acheter son crâbe vivant sur le quai pour 3$ les 500g, le donner à un cuisinier qui les coupe en deux encore vivants et les prépare pour 1.5$ et finalement acheter le riz un peu plus loin pour 0.25$… C’est marrant de refaire des “courses” et le résultat est effectivement tendre et délicieux!

La dernière minute du crabe de Kep

Le futur environnement du crabe… dans la casserolle

On quitte finalement le marché sous un horizon bien menaçant et préférons donc rentrer avant que le déluge n’arrive. Sauf qu’il arrive trop tôt, mais juste à côté de nous 😉 nous sommes donc épargnés et nous rendons dans l’un des marais salants, malheureusement déjà “récolté” et il ne reste donc que des bassins d’eau brune. Mais les stocks qui débordent sont drôles à voir.

Un champs de sel

Le grenier à sel, un peu trop plein

L’ensemble à perte de vue

Finalement retour sur Kampot, où nous prendrons le pire souper de notre voyage dans un resto chinois bien noté – par des gens qui n’ont jamais mangé en Chine visiblement. Le lendemain, un peu de farniente again (on s’y habitue vite), et repas au Greenhouse à nouveau, c’est trop bon!

Un mur d’eau s’avance devant la terrasse…

Finalement on achète notre billet pour Phnom Penh pour le lendemain.

Siem Reap i Angkor Wat

Arrivem a Siem Reap a mitga tarda cansats amb un sol espatarrant. Superem la horda de tuk-tuks quan baixem del bus (ens acostumem ràpid a tant de tuk-tuk que et crida i ens ho prenem de bon humor) i caminem fins al nostre hotel. Arribem baldats de tanta calor i de la nostra visita a banlung on haviem tingut una experiència única, però no haviem dormit gaire. El que ens queda del dia el passem a prop de l’hotel dins d’un cafè molt agradable que hi ha prop i preparem la visita als temples d’Angkor de l’endemà. Ens fa una mica de pal, ja que estem cansats i demà ens hem d’aixecar molt d’hora. Per donar-li un toc especial a la visita decidim que la farem en tàndem (bicicleta per a dues persones), però ens saltem la sortida del sol, necessitem les hores de son.

A les 6:30 del matí del dia següent ja estem a sobre del nostre tandem conduint pels carrers de Siem Reap. Hem fet bé de renunciar a la foto d’Angkor Wat a l’alba, el cel està enuvolat i no es veu el sol (ole ole!!). A més tindrem un dia menys calorós que ahir i perfecte per la bici (ole ole again!!). El nostre objectiu del dia és fer els temples del circuit principal, que ells anomenen circuit petit.

La primera parada és per comprar les entrades de un dia del recinte (37$ O_O per cap). No hi ha cua i tot rutlla ràpidament: ens fan una foto, imprimeixen els bitllets i llestos! A pedalejar! Cal dir que cada local que ens creuem ens mira com si mai hagués vist un tandem i es riu. Inclús els conductors de tuk-tuk ens fan comentaris :P.

Primera parada: Angkor Wat. Representa que es el temple més maco, símbol de cambodja i tal… a nosaltres no ens ha matat. A Math li pesa la manca de son i la mala restauració dels temples i està una mica de males.

Angkor Wat

No ens entretenim gaire i passem a la següent destinació: el Ta Phrom, temple on es van rodar escenes de la pel·lícula de Tom Raider. Bé, de fet pel camí ens anem parant a altres temples més petits que ens agraden força (a mi, pq Math ho troba tot lleig).

Sur notre beau tandem

Ta Phrom, les fromagers (l’arbre) disloquent les ruines

Porte de la Victoire

Ens hi estem tot el matí visitant les ruines dels temples i bona part del migdia. Poc abans de dinar Mathieu es posa de millor humor i comença a gaudir de la visita.

Baphuon

Baphuon, pas tout à fait adapté à mon gabarit

Bayon, le temple aux multiples visages

Visitem temples fins les 15 de la tarda i després tornem pedalejant cap a Siem Reap a descansar.

L’endemà ens el prenem de relax i organitzem una mica la resta del viatge. Gaudim dels restaurants i cafès agradables que ofereix la ciutat, fem rentadora i comprem un bitllet de bus de nit per anar a Sihanoukville des d’on surten els baixells per les illes. Com que tenim encara un dia més en aquesta ciutat decidim anar al museu d’Angkor Wat on creiem que ens donarà una visió més global dels temples i la cultura khmer. Doncs no. Gran decepció. El museu no val la pena. Potser amb audio guia millora la cosa, però els panells explicatius del museu no són gaire clars ni entenedors. Francament una visita aburrida i llarga. Tornem a l’hotel i esperem que ens vinguin a buscar pel nostre bus-hotel, on farem el viatge estirats en llitera 😀