Pak Chong et Khao Yai

Comme on a beaucoup aimé la tranquillité de Ko Kut, on décide de dévier un peu notre itinéraire dans le Nord-Est de la Thaïlande, région moins touristique et connue pour ses parcs nationaux. Khao Yai est proche d’Ayutthaya et constitue notre première expérience de randonnée thaïe.

On prend donc le train pour Pak Chong, ville la plus proche de l’entrée du parc, et rencontrons 2 Australiennes très sympas à la gare, toutes aussi paumées que nous pour ce qui est de se rendre au parc. On finit, après quelques hésitations et demandes de renseignements, par prendre un songthaew, sorte de taxi collectif XXL.

Arrivés au camping du parc après une heure de route, on loue le matos et nous installons (merci Dim et Jo pour les vacances en Sardaigne, quelques bons souvenirs qui reviennent!). Il nous reste l’après-midi et nous partons à travers la forêt voir une cascade.

Khao Yai, cascade de Haew Suwat

Soirée au camping, avec les Australiennes et un Français rencontré l’après-midi. On apprend que l’auto-stop est de mise à l’intérieur du parc et qu’un bus relie l’entrée du parc à Pak Chong pour 10 fois moins cher que notre songthaew.

Le lendemain, on marche dans le parc, entre les singes, les tortues, les serpents et, dans le lointain, le cri d’un éléphant sauvage. On rencontre d’ailleurs une Française, membre d’une ONG qui a développé un logiciel de reconnaissance faciale pour éléphants, histoire de pouvoir les pister sans leur mettre un émetteur.

Khao Yai, trail #5

Khao Yai, tour d’observation

Le retour du parc fut par contre plus épique… On réussit facilement à obtenir un auto-stop à l’arrière d’un pick-up pour… Pak Chong directement, quelle aubaine!

La coupe pick-up à 100km/h

Sauf qu’à l’arrivée dans les bouchons de la ville, notre conductrice décide qu’elle préfère rentrer chez elle, sans rien nous dire. Heureusement que Maps.me nous permet de savoir où nous sommes et de demander à descendre, sinon nous aurions fini à 80km de notre destination… Elle nous dépose donc au bord de l’autoroute, du mauvais côté pour notre destination. On marche donc vers la passerelle la plus proche, Neus se foule légèrement la cheville et nous faisons à nouveau du pouce. En 20 minutes on est à la gare, et nos nouveaux transporteurs nous offre même deux épis de maïs.

Le soir la douleur de la cheville de Neus se réveille et nous décidons de tenter tout de même de rejoindre Khon Kaen le lendemain matin, car notre hôtel est tout pourri. Ce dernier est par contre juste à côté de la gare et Neus y traîne sa patte tant bien que mal.

Ayutthaya

Après quelques jours à la douceur des îles, on remonte vers le Nord, dans l’ancienne capitale du Siam. Les temples sont cette fois-ci plutôt en ruines, mais comme disait l’autre, la belle architecture est celle qui laisse de belles ruines!

On apprécie la fraîcheur de la nuit que nous découvrons dans ce pays lors de notre arrivée en soirée dans la ville (jusqu’ici il faisait plutôt dans les 30°C, 35°C la journée – pour un bulletin météo complet, s’adresser à Norbert → P12 private joke). Par contre, le lendemain, visite des temples à vélo sous un soleil de plomb, finissant presque en insolation…

Wat Mahathat, la tête d’un Bouddha dans un banian

Visitant le site en même temps que nous, une école entière suit un cours sur le temple. Neus est durant un instant la star d’un petit groupe d’élèves, curieux de notre look ou de notre langue, on ne le saura jamais, mais ils auront en tous cas immortalisé le moment sur leurs smartphones (je n’ai pas eu le temps d’en faire de même, immédiatement gênés qu’ils ont été par mon approche).

Wat Phra Sri Sanphet, la classe en plein air

Wat Phra Sri Sanphet, les 3 chedîs

Wat Chai Watthanaram, les Bouddha « en pièces détachées »

Le couché du soleil sur le Wat Mahathat, les épaules un peu rouges…

Koh Kood

Ça pourrait en surprendre plus d’un, mais nous avons commencé notre périple thaïlandais par… les plages de l’île de Koh Kood (Kut serait plus juste) au large de la frontière avec le Cambodge. Le Routard nous avait prévenu, mais nous n’y croyions pas vraiment: l’île est paisible et ne souffre pas du tourisme. Ça aura été donc une belle entrée en matière en terme de lâché prise!

On a pris notre temps, entre une petite balade dans la jungle pour atteindre les cascades…

Cascade de Khlong Chao

… le bar un peu déjanté d’un Thaïlandais amoureux de Bob Marley…

Le bar de Jong, avant le concert reggae (le flou est en accord avec l’ambiance)

… et le scooter que nous avons loué pour nous rendre de plage en plage (j’ai même aimé ça… si, si).

Plage d’Ao Noi

Bangkok

Nous y voilà, on commence par un petit tour d’horizon autour de notre hôtel le jour de notre arrivée. On découvre cette ville trépidante d’un côté, avec ses stands de bouffe au bord des trottoirs, ces échoppes de tout et de rien et son trafic chaotique (ils roulent à gauche, ça complique pas mal) et spirituelle de l’autre, avec ses temples, son palais royal et les funérailles qui les y occupent. Les Thaïlandais sont extrêmement accueillant, parfois un peu arnaqueurs, mais jamais insistants.

Les temples et le grand palais

Wat Pho

Au bord de la rivière Chao Phraya, on passe par le Wat (temple) Mahathat, le Wat Phra Kaeo, le Grand Palais et le Wat Pho. Ensembles plus ou moins sophistiqués et colorés, aux imposantes statues de Bouddha (Bouddha couché notamment, 45m de long).

Wat Pho, le Bouddha couché

Wat Pho, le Bouddha qui se marre

On finit la journée au pied du Wat Arun en travaux, avant de prendre le bateau.

Les khlongs

On prend un long tail boat, qui nous emmène sur les canaux de Thonburi, avec ses maisons et son marché flottants (ou plutôt sur pilotis).

Sur un bateau longue queue

Khlong Mon

Les vendeurs ambulants y sont aussi présents, sur leur bateau. Les abords du canal sont occupés par des cahutes en bois ici, par de luxueuses demeures par là et quelquefois par de grands blocs d’habitation aux fenêtres minuscules.

Les quartiers indien et chinois

Marchés pour le moins hauts en couleurs, allant du tissu au mètre au jouet électronique en passant par bijoux, chaussures et bouffe, on y trouve de tout (et moi des tongs de compét’). On fini la balade au bord du fleuve et rentrons en bateau.

Chao Phraya