Paksé et le plateau des Bolavens

Départ de Thakhek de bonne heure, dans un bus local. Nous découvrons ce que chaleur peut signifier dans ce pays… nous bouillons littéralement!

Nous arrivons en fin d’après-midi à Paksé, ville plus urbaine que Thakhek. Nous trouvons un hôtel et faisons un tour du centre, jusqu’à trouver une boulangerie-pâtisserie, parce que c’est vrai que le gluten et le lactose, c’est vachement bon et ça manque! Bilan mitigé toutefois, nos gâteaux, ce n’était pas franchement ça…

Nous allons ensuite au Paksé Hotel, qui offre une terrasse panoramique où il fait bon voir le coucher du soleil (qui s’en est déjà allé) et siroter un cocktail durant la happy-hour (18-19h). Nous nous laisserons aussi séduire par le menu et mangerons divinement bien (salade de fleur de bananier et poisson en papillote dans une feuille de bananier).

Le lendemain, nous louons une moto (encore et toujours) pour nous rendre au Wat Phou, un temple khmer marquant les débuts de leur civilisation, avant même Angkor. Inscrit au patrimoine de l’UNESCO, le site est précédé d’un petit musée très bien fait, puisqu’il relate d’une part les fouilles archéologiques et l’implantation de l’homme sur le site, mais aussi expose toute une série de statues et éléments du temple en expliquant leur signification (religieuse, fonctionnelle, etc.). Ainsi au lieu de se borner à présenter une statue de Shiva, le panneau explicatif relate aussi tout le symbolisme de se personnage, ses représentations usuelles et la relation qu’il entretien avec les autres. Bref, quand on comprend, on apprécie 😉

Ensuite visite du site en deux parties, l’une dans la plaine, l’autre sur un contrefort d’une montagne sacrée, le tout relié par un bel escalier à gradins. La première partie présente de grands bassins, réserves stratégiques d’eau, mais aussi symboles de l’océan, et 2 grands bâtiments disposés symétriquement par rapport à l’escalier (dont la fonction fait débat). Il n’y a pas d’ombre et nous apprécions d’y être relativement tôt.

L’allée entre les 2 océans, quelque peu asséchés…

L’un des bâtiments

L’ensemble de la plaine, vue du sommet

L’autre partie, que l’on rejoint à la force des mollets, n’offre qu’un petit sanctuaire, les ruines d’une bibliothèque et une source d’eau sacrée. C’est petit mais très beau, à l’ombre de grands arbres.

Les escaliers, un peu irréguliers, mais très beaux

Ce n’est pas l’objectif qui déforme…

Un détail du sanctuaire du Wat Phou

Nous redescendons et allons manger dans un petit restaurant au bord du fleuve, entre le temple et Paksé. Notre hôte est très sympa et nous discutons bien une heure avec elle de la construction de leur guesthouse, des difficultés avec les architectes (Français d’abord, puis Lao), et du manque de confiance général entre les entreprises et personnes avec lesquelles elle travaille.

Le restaurant au bord du fleuve

Ayant pris du temps pour le temple et pour manger, nous décidons de passer la nuit à Paksé encore une fois plutôt que de nous engager dans la petite boucle des Bolavens (2 jours plutôt que 4 pour la grande). Nous profitons pour nous rendre dans un petit café tenu par un Japonais, avec qui nous discuterons un bon moment, rejoints par 2 clients, Japonais eux aussi.

C’est donc le lendemain, après un déjeuner dans une excellente patisserie (Lao Vida), que nous nous mettons en route pour Paksong et les chutes qui précèdent. En commençant par Tad Itou, Neus glisse sur un rocher et fini entièrement dans l’eau… réflexe toutefois aiguisé, puisqu’elle se relève aussitôt et sauve téléphone et iPad: plus de peur que de mal (reste plus qu’à sécher).

Tad Itou, hors guide donc pour nous seuls

Elles sont belles et nous profitons de la proximité de deux d’entre elles pour marcher un peu, par un chemin visiblement en travaux (on passe donc par des ravins plus que des chemins, le pont étant en reconstruction).

Tad Fane, vertigineuse, surtout que le chemin en travaux passe juste sur leur sommet

Tad Yuang, au bout du chemin

Une fois à l’autre chute, le ciel se fait menaçant et nous négocions avec 2 Bernoises qu’elles nous reconduisent à notre moto, à 4km de là. Chose faite, on s’arrête dans un restaurant à proximité, le temps que l’averse diluvienne passe.

Un repas excellent sous le bruissement de la pluie sur le toit en tôles…

Nous arrivons finalement à Paksong et tentons une halte dans l’une des coopératives de café de la région, la Jhai Coffee House. Si le café, goûté au grain, semble bon, le propriétaire, visiblement américain, ruine le résultat: une sorte d’eau sale tort boyau malgré le sucre… Dommage.

Jhai Coffee House, il s’en donne de la peine!

On continue notre route, passons Thateng pour nous arrêter à Tad Lo. Alors que nous avions accidentellement manqué tous les arrêts nocturnes proposés par les agences pour la boucle de Thakhek, Tad Lo est l’étape « officielle » et on le remarque: c’est la guerre de la guesthouse. On trouve in-extremis une chambre aux cloisons de papier… Mais nous y dormons finalement bien.

Le lendemain, visite des cascades de Lo (Tad signifie cascade), complètement décevantes, et retour sur Paksé.

Lire dans le regard: mais qu’est-ce que je fous là…

Sur la route, nous nous arrêtons chez Mr. Vieng, un producteur de café bio. Il propose des visites de son domaine et ne tarit pas d’explications sur la production du café. Un gars passionné très sympa! La visite se termine par une dégustation, un peu mieux que la première, mais ça reste toujours très acide et peu corsé…

Mr. Vieng sépare le grain du son. Beau geste!

Et la dégustation de fourmis rouges

Retour sur Paksé donc, balade au bord du fleuve et repas au Paksé Hotel again. Le lendemain, petit-déjeuner matinal au Lao Vida et départ pour les 4’000 îles.

Vientiane

Quand nous étions à Vang Vieng, Mathieu est tombé malade (refroidissement). Après toute une matinée dans un bus local, il décide de rester se reposer à l’hôtel. Je sors faire un tour en ville en direction du marché.

Je me promène dans les rues, tranquilles bien que nous soyons dans la capitale. Je passe par le That Dam (stupa noir) et le Wat Sisaket.

Le Wat Ho Phra Kéo Museum

Une maison coloniale

That Dam (stupa noir)

Les marchés Morning market et Khua Din market sont grands et pleins de choses. Mais comme c’est l’après-midi, la moitié des stands sont déjà fermés.

Khua Din market

Je fais un tour et retourne en direction du centre, pour voir le coucher du soleil au bord du Mékong.

Parc Chao Anouvong

Le ciel est nuageux et je ne verrai pas de coucher de soleil 🙁 Je me promène un peu par le marché de nuit, mais je me lasse rapidement de tant de boutiques. J’achète un billet de bus pour partir le lendemain à Thakhek et je rentre à l’hôtel. Mathieu se sent légèrement mieux.

Le lendemain, avant que notre pick-up arrive, nous allons déjeuner. Nous trouvons un café où ils font des croissants et des pâtisseries délicieuses! Mathieu aimerait presque rester un jour de plus pour reprendre un petit-déjeuner!

Luang Prabang

Nous passons la frontière sans problème et nous réussissons à nous défaire de tous nos bahts (monnaie thaïlandaise) en payant notre visa. Mais alors que nous calculons combien de bahts et dollars nous devons payer, nous oublions de retirer des kips (monnaie du Laos) et continuons le trajet en bus sans argent local. On retirera quand nous arriverons! Ou c’est ce que nous pensions… Nous découvrons rapidement qu’ici toutes les toilettes sont payantes et je dois demander à une autre passagère du bus de me laisser quelques kips pour m’y rendre…

On nous avait indiquer que le bus Chiang Rai – Luang Prabang arriverait à 6 heures du matin à notre destination, mais loin de tenir la promesse de la station de bus de Chiang Rai, nous arrivons à 3h30 du matin. Nouveau pays, nouvelle monnaie, nouvelles coutumes et nous voici à 3h30 sans avoir dormi et sans hébergement. Ainsi nous tentons de nous installer à la station de bus et de dormir jusqu’au lever du soleil.

Vers 6 heures, nous décidons que nous ne dormirions pas davantage (les locaux commencent à affluer) et nous prenons un tuk-tuk pour le centre-ville pour voir si nous pouvons y trouver un hôtel et avoir une chambre. Ainsi commence notre aventure au Laos.

Comme nous sommes un peu fatigués du voyage, nous décidons de dédier la journée à nous promener en ville. Nous suivons la rue qui borde le Mekong et nous marchons jusqu’au temple Wat Xieng Thong. Au début, nous hésitons à entrer ou pas ; nous sommes un peu lassés de tant de temples. Mais finalement, nous nous disons qu’il faut au minimum voir s’ils sont différents au Laos. Et bien nous en a pris! Le temple est magnifique. Composé de divers pavillons, tout recouverts de motifs dorés sur fond rouge ou noir. Nous changeons enfin de style! Au Myanmar et en Thaïlande, les temples étaient fort similaires, mais il semble qu’ici au Laos, ils ont un autre style qui renouvelle notre envie d’en visiter.

Temple de style Luang Prabang, Wat Xieng Thong (toit à décrochements et relativement bas)

Des scènes quotidiennes représentées sur les façades

Après le temple, nous traversons un petit pont de bambou (payant) qui nous amène de l’autre côté de la rivière où il y a des villages de tisserands.

Le pont de bambou qui mène à Ban Xangkhong

Nous voyons quelques maisons avec des métiers à tisser et ils prétendent vendre ce qu’ils tissent eux-mêmes (nous n’y croyons pas trop…) et nous nous promenons jusqu’à arriver à un deuxième pont de bambou (payant aussi) qui nous ramène à Luang Prabang. Et ainsi est le Laos, 10’000 kips par-ci et 20’000 kips par-là et tu paies pour tout. Mais bon, on se fait gentiment à l’idée. Nous dînons et retournons nous reposer à l’hôtel. Le soir, quand nous sortons pour souper, nous découvrons que Luang Prabang est très touristique, pleine de petites boutiques et que le marché de nuit se limite aux souvenirs. Mais il faut admettre que le tout baigne dans une ambiance bon-enfant et que les souvenirs sont d’une certaine qualité. Nous nous sentons à l’aise dans cette nouvelle ville.

Les 2 endroits les plus intéressants à visiter ici sont les cascades et la grotte de Pak Ou. Le lendemain, nous louons une moto et commençons par la grotte. Pak Ou en elle-même n’est pas très impressionnante, mais la vue depuis la grotte sur le Mekong et les montagnes karstiques alentours est très belle.

Vue sur le Mékong depuis Pak Ou

L’après-midi, nous tentons d’aller à la cascade la plus connue, celle de Kuang Si. Mais nous y arrivons très tard et ils sont sur le point de fermer le parc. La cascade est toutefois incroyable! L’eau turquoise forme une rivière qui possède de grandes piscines naturelles où l’on peut se baigner. Paradisiaque!

On passe d’un bassin à l’autre à pied

Même sans soleil, c’est pas dégeu…

Le couple rafraîchi

C’est tellement impressionnant que nous décidons d’y revenir le lendemain et d’y passer la journée.

Cascades de Kuang Si

En remontant vers la chute principale

La chute fait au moins 100m

Du haut des 100m, juste avant le gouffre

En milieu d’après-midi, nous rentrons de la cascade. Nous ne prendrons le bus pour le nord que le lendemain matin, donc nous décidons d’aller visiter le musée d’arts traditionnels et d’ethnologie. Ils ont une exposition permanente très intéressante sur les différentes ethnies des montagnes (Akha, Hmong, Khamu…), expliquant leurs coutumes et manières de s’habiller. La partie la plus intéressante est l’exposition temporaire sur les graines que ces tribus utilisent pour décorer leur habits. Ainsi nous connaissons les différents type de graines et nous savons les reconnaître! Très utile pour savoir ce qui est artisanal! Vous pouvez trouver l’info de l’expo sur ce lien.

Pour terminer notre visite de Luang Prabang, nous profitons de ce qu’il nous reste de lumière pour faire une promenade à travers les anciennes fumeries d’opium. Elles sont un peu cachées, au milieu d’un étang et à moitié en ruines. Mais nous nous en approchons pour les visiter en passant sur une passerelle de bois délabrée.

Il ne manque que la pipe… et l’opium

Ti passes ou ti passes pô?

L’endroit devait être incroyable du temps où il était utilisé…

Chiang Rai

Départ en bus le matin pour la frontière thaïlandaise, à Tachileik / Mae Sai. La route est magnifique au milieu des montagnes, de la forêt et le long de la rivière. Une fois à Tachileik, nous nous rendons au pont qui fait office de douane, remplissons les formalités et obtenons un visa gratuit de 30 jours.

Un petit marché dans une ruelle juste avant le pont de la frontière

Une fois à Mae Sai, nous nous rendons à la station de bus pour rejoindre Chiang Rai. Par chance, un bus local est sur le départ au moment où l’on entre dans la station. Nous arrivons directement au centre de Chiang Rai en début de soirée, cherchons un hôtel et mangeons au night bazar. L’école de danse du coin fait des démonstrations pendant que l’on mange, avec les enfants sur une musique traditionnelle et les ados sur du contemporain américain. C’est très drôle!

Le lendemain, nous louons une moto pour nous rendre au 2 temples que nous voulons visiter, mais cette fois-ci il s’agit de temples-musées contemporains que tout oppose. D’une part le white temple, construit dès 1997 par un peintre-architecte en hommage au roi, au bouddha et à l’illumination. Une folie kitschissime intégrant même alien, iron man et autres super-héros.

Iron man pour le moins réinterprété…

Mais les bâtiments, extrêmement bien réalisés et sans aucune couleur autre que le blanc, sont impressionnants et même magnifiques.

Le White Temple, très chargé mais sobre en couleur

Des mains tendues et des visages torturés qui, des ténèbres, appellent au secours

L’intérieur reprend des motifs des peintures de l’artiste

D’autre part, le Baandam Museum, construit par un artiste visiblement concurrent du premier, cette fois sur les thèmes sombres des ténèbres, entre art brut et tribal, dont les bâtiments sont plus traditionnels, en bois sculpté, et bien moins intéressants. Nous n’avons pas compris non plus la scénographie, puisque les « oeuvres » sont exposées sous les bâtiments, comme elles le seraient dans un débarras.

Le Baandam Museum (hommage à Van Damm?)

Une table invitante…

Le moine 2.0

Par contre, nous redécouvrons le plaisir des glaces à l’entrée du musée, car un stand en vend des artisanales. Petit plaisir au durian, au truc chimique rose (j’ai pris le parfum que je ne comprenais pas dans la liste, et ne sais toujours pas ce que c’est), au thé thaï et au charbon de bambou après presque 2 mois d’abstinence.

Nous passerons la soirée au marché de nuit, où nous assistons à la danse populaire: près de 150 personnes en cercle qui suivent un pas relativement simple, mais où le déhanché semble être le clou du spectacle.

Le lendemain, nous nous préparons gentiment, écrivons un peu le blog et nous mettons en route pour les 16 heures de bus qui nous attendent pour le Laos.

Kengtung

L’extrême est du Myanmar, qui fait partie du triangle d’or, est isolé du reste du pays en raison des violences encore en cours le long de la route NH4 qui sépare Nyang Shwe et Kengtung (surtout le racket, y compris des locaux). Le seul moyen donc de relier les 2 villes se fait par l’air, la route étant interdite aux étrangers. Nous prenons donc un petit avion pour 45 minutes de vol.

Nous arrivons dans cette ville provinciale en début d’après-midi, trouvons un hôtel et mangeons dans un petit bouiboui dont on ne savait pas, à premier abord, s’il s’agissait d’un repas en famille ou d’un restaurant public. Nous faisons usage du langage des signes pour nous comprendre et dégustons un repas excellent (une sorte salade avec de la pâte de riz et de la viande). Nous arrangeons ensuite un rendez-vous avec un guide local, Eric, pour convenir d’une randonnée d’un jour le lendemain.

Nous faisons ensuite un premier tour d’horizon. La ville est extrêmement paisible et il est très agréable de retrouver un peu d’authenticité, avec des gens qui vaquent à leurs occupations sans trop se soucier de notre présence.

La Chine n’est pas loin…

Nous comprenons bien les recommandations de Sandra et en profitons pleinement (merci donc!). Je profite de voir un barbier pour me refaire la barbe, bien que le résultat soit davantage du débroussaillage que du rasage… Nous prenons ensuite un café glacé avant de continuer la visite. La ville est étonnement agréable à parcourir à pied, avec même des locaux qui font leur jogging autour d’un petit lac artificiel, entouré de stands de bouffe appétissants.

Le lac Nong Tung

La soupe dans le caquelon, c’est excellent!

Le lendemain, départ vers 8h30 pour Hokyin, un village Akha dont Eric est originaire. Après une heure de tuk-tuk, on grimpe à pied le versant qui monte aux villages de son ethnie. Bien que la marche ne soit que moyennement intéressante, les rencontres sont par contre incroyables.

Le vêtement traditionnel Akha

Nous sommes reçu dans sa famille, ses tantes et amis d’enfance, on y partage le thé, y goûte le sacro-saint rice whisky et Eric nous sert d’interprète.

Eric nous a fait acheter des savons, semble-t-il bien rare dans les hauteurs, comme présent à offrir en échange du thé…

On doit admettre qu’après la troisième visite, on commence gentiment à être bourrés… car le whisky est une marque d’attention de l’hôte à son invité et il serait très mal vu de ne pas engloutir le verre avec plaisir dans un premier temps, puis avec respect quand ça devient plus difficile.

Nous découvrons aussi tout l’artisanat (pour ne pas dire l’industrie) qui sert à produire ledit whisky, car tout bon villageois distille son cru. Ici on sèche le riz, ici on le fait macérer, ici on le distille… Il y a aussi toutes les déclinaisons, aux herbes, avec du maïs, etc.

Le séchage du riz

La distillation

Le séchage de fleurs, utilisées dans la soupe et le whisky

Finalement nous mangeons vers 13h chez l’un des oncles d’Eric. Un repas simple, mais excellent, tel qu’ils en mangent, cette fois-ci en compagnie d’Eric et de notre hôte. Un vrai moment de plaisir! … qui se termine comme il se doit par du whisky.

Un repas simple, avec les produits qu’ils cultivent

Autant dire que la descente est plus sinueuse que la montée. Mais bien qu’on ait très peu marché, on a passé une excellente journée (je m’y risque: la meilleure de tout le Myanmar!). Retour ensuite en tuk-tuk à Kengtung, Neus renonçant au souper car encore trop bourrée.

Chez un ami d’Eric, avec ses 11 enfants…

Avec Eric, sur la place du village

La vue depuis le village

Les rizières dans la vallée

Nous préférons finalement prendre le bus le lendemain pour la frontière et la Thaïlande, en restant sur une excellente note, plutôt que de poursuivre la visite avec Eric, qui ne peut être que moins bien puisque pas dans sa famille.